Les oeuvres
La biographie

Genivecci

Informations techniques

 

Les tableaux sont composés  d’une couche d'acrylique. Le traitement des rainures est fait à main levé, sans dessin préparatoire (sinon l'aplat serait abîmé).

Le sujet doit être produit avant que la matière ne sèche, et aucune correction ultérieure n'est possible : le premier jet est « unique et parfait », en tout cas satisfaisant, ou la toile est jetée.

Ce sont les différentes étapes de réalisation qui rendent le travail périlleux. Notamment la phase de finition, car toute intervention mal inspirée ruine les efforts précédents sans possibilité de correction, contrairement à la peinture traditionnelle.

Le résultat s'apparente plus à de la sculpture murale : c'est la lumière qui dans un jeu d'ombre et d'éclat dessine le volume des sillons et fait apparaître le sujet.
Et sous la caresse des doigts, la sensation vinyle de cette texture vernie est vraiment agréable.

 

Sens et symbolisme

 

La matière est étalée en de larges aplats au filet discret, presque toujours horizontaux, symbolisant le temps qui passe, couche après couche.

Quant aux rainures, elles dessinent la vie, la destiné, de chacun.

Tout comme la vie, chaque ligne à un début -la naissance-, qui s'écoule de façon inégalement linéaire. Les rainures, leur profondeur, leur rebord, sont l'expression des événements qui ponctuent la vie et la rendent plus ou moins intense.

Le travail original portait sur la destiné de l'humanité ; sujet particulièrement présent dans la série abstraite des « Larmes de Paradis » (deux colonnes de rainures parallèles représentant les âmes défuntes au Paradis, entre lesquelles s'écoulait une larme exprimant le regret de ne pas avoir pu ou su dire à ceux qui nous ont été proches combien on les aimait : c'est la larme éternelle du dernier regret).

Aujourd'hui, tous ces éléments symboliques restent des composantes de ses toiles : Les aplats du temps qui passe ; la représentation de sujets pop'art -qui appartiennent donc à la culture populaire- composée de rainures symbolisant toujours cette part de l'humanité à l'origine du sujet figuré, ou qui en a été influencée.

Et parfois s'écoule une larme, discrète ou étincelante, pour exprimer une émotion ou une conviction.

L'apport de paillettes colorées transgressant la notion de monochrome, a amené l’artiste ́ à définir ces travaux pop art comme étant du « peps'art ».